Il était une fois, une jeune fille qui rêvait d’amour à l’eau de rose et du prince charmant…
qui croyait aux contes de fée et à l’Amour avec un grand A.
Car comme le dit si bien Cendrillon
« Le rêve d’une vie, c’est l’amour »…
Seulement voilà, cette jeune fille, pourtant jolie et « normalement constituée » avait du mal à se faire confiance, se trouvait grosse et moche, ne s’aimait pas beaucoup et été convaincue que jamais personne ne s’intéresserait à elle …
Bref un beau cocktail de désamour et une belle
bombe à retardement !
Vous l’aurez deviné, cette jeune fille un peu niaise … c’est moi !
Alors, quand mon « prince charmant » est arrivé sur son beau cheval blanc…
tellement surprise et heureuse que quelqu’un s’intéresse à moi, je lui ai confié sans broncher la responsabilité de me rendre heureuse… ou non !
J’ai délibérément choisis de lui donner ce pouvoir. Le pouvoir de souffler le chaud et le froid, la chaleur ou la froidure, la sérénité ou l’angoisse et … avec ma bénédiction en plus !
Mais remontons un peu plus loin encore: lorsque je me découvrais « Guérisseuse » dans l’âme …
J’ai toujours aimé prendre soin de mon entourage et des autres en générale. Lorsque j’ai eu 16 ans, c’est donc naturellement que je me suis tournée vers un métier allant dans ce sens et je suis devenue esthéticienne.
Je me suis pleinement épanouie et spécialisée dans les soins visage et massages relaxant du corps pendant une dizaine d’années.
Puis j’ai eu la chance de devenir maman à 25 ans avec une maternité heureuse et sereine.
Et la joie de voir grandir et s’épanouir ma fille en vivant l’expérience entrepreneuriale au sein d’une boulangerie artisanale et familiale aux côtés de celui qui deviendra mon ex-mari.
De cette expérience de « boulangère », je garde de merveilleux souvenirs dont le plaisir de former des jeunes en apprentissage, la transmission d’un savoir, le lien affectif et social lié au commerce de proximité avec la clientèle, entre autres.
Mais également l’expérience du stress et ses débordements…
M’ont fait atteindre le poids de 125 kilos …
Ces fameux kilos émotionnels liés à l’estime de Soi, la perception de notre environnement, une carence ou dépendance affective, … et où l’on finit par
« manger ses émotions » …
Passant par des phases, tantôt de contrôle excessif où je ne m’autorisais aucun plaisir, RIEN et j’étais même fière d’être capable de me contrôler, de me contenir …
à des phases de pulsions boulimiques … qui elles, pour le coup, étaient incontrôlables !
Ce qui en plus de me faire culpabiliser, me conforter dans la croyance erronée (ou limitante appelle les comme tu veux) d’être « bonne à rien » puisque je ne suis même pas capable de me gérer !
Je n’avais pas de « comportement compensatoire » comme disent les toubibs : contrairement à la boulimie « classique », je ne me faisais pas vomir … je souffrais d’hyperphagie boulimique.
L’hyperphagie boulimique c’est s’enfermer dans nos croyance erronées…
C’est rester plantée,
seule, devant son frigo ouvert et manger frénétiquement et surtout RAPIDEMENT,
vite, très vite tout ce qui nous tombent sous la main…
C’est manger le nutella à la petite cuillère, là encore debout devant le placard…
En essayant de se convaincre que tout va bien …
Jusqu’au jour où j’ai dis « STOP » !
Ou plutôt, rendons à César ce qui est à César : jusqu’au jour où mon mari (à l’époque) à eu cette « petite phrase » aux répercussions énormes !
Remettons nous dans le contexte :
nous avions une boulangerie avec toute la charge de travail mentale et physique que cela demande.
Nos relations de couple sont au plus bas, je suis alors convaincue d’être nulle et pas assez bien pour mériter le bonheur …
Je suis également convaincu que le comportement rabaissant et fuyant de mon mari est normal et mérité …
Alors, pour tenter de lui plaire,
je m’inflige à nouveau un régime alimentaire draconien …
Un de plus sur la longue liste des régimes !
Et bingo !
Je parvint à perdre 20 kilos au prix de gros effort : avec un régime sans sucre en travaillant et vivant dans une boulangerie ! Pour l’entendre me dire :
« Tu es encore plus moche, il faut que tu regrossisses ! »
Cette phrase résonne encore en moi aujourd’hui…
Elle a été l’élément déclencheur de nombreuses
prises de conSCience…
Ma première décision à donc été de quitter mon rôle de victime en prenant la responsabilité de mes choix.
L’un des choix les plus dur fût de quitter mon mari et toute la « zone de confort » qui allait avec : la sécurité financière et le statut social ….
Aujourd’hui, j’ai conSCience que l’être compte davantage que le paraitre et je remercie chaque jour cette « petite goutte d’eau qui a fait déborder le vase » et qui m’a permise de « voir » ce que je ne voulais pas « voir » .
Au final, j’ai perdu 45 kilos
20 kilos avec le « régime » pour plaire à mon ex-mari et 25 kilos sans régime quand je me suis acceptée et aimée pour moi-même !
S’aimer soi-même, je n’y serais pas arrivée sans l’aide de mon entourage et de
Alors j’ai repris la voie de l’esthétique et le chemin de l’école pour me former.
Aujourd’hui thérapeute.
Mon travail consiste à « soigner » l’âme pour « guérir » le corps.
J’aide les femmes (et les hommes) à prendre conSCience de leur valeur, leur beauté, leur lumière …
à décoder les fameux « kilos émotionnels » et quitter un schéma de dépendance affective avec panache et bonne humeur pour retrouver confiance en soi et en la vie.
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